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Lorand Gaspar |
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Né en confluent de plusieurs cultures, dans une famille hongroise
de Transylvanie orientale, Lorand Gaspar est d’abord admis en
1943 à l’école polytechnique de Bucarest lorsqu’il
est mobilisé, puis déporté dans un camp de travail.
Il s’en évade en 1945 et se réfugie en France où
il poursuit des études de médecine. Devenu chirurgien
des hôpitaux français, il exerce durant seize ans à
Jérusalem et à Bethléem, puis, à partir
de 1970, à Tunis. C’est en 1966 qu’il publie chez
Flammarion son premier recueil poétique, Le Quatrième
état de la matière, déjà marqué
par un lyrisme sec et une passion pour les déserts où,
dira-t-il, «marcheur et pierre confondent leur usure». Cet
ouvrage sera suivi deux ans plus tard par un second, Gisements.
Dès lors, ses recueils majeurs sont publiés chez Gallimard
: Sol absolu (1972), Égée suivi du Judée
(1980) et, plus récemment, Patmos (2001). |
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Carnet de Patmos |
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Patmos
et autres poèmes Gallimard, collection blanche, 216 pages, 2001 Qu’il s'agisse de la Grèce, de la Tunisie, du Sahara central, de la Judée, de la mer Rouge ou de la neige dans la nuit qui réunit des amis autour d'un feu à Saint-Rémy-du-Val, c'est la même grâce de la parole et la même profondeur de la pensée qui s’unissent à la sensibilité du poète pour chanter la beauté innombrable du monde et le bonheur inouï d'être vivant. |
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Carnets
de Jérusalem Le Temps qu’il fait, 132 pages, 1998 L’étoffe infiniment complexe d’un morceau de réalité vivant - lié à un temps, et dont les fils et les mouvements débordent nécessairement ce temps -, tissée d’une poignée de pierres et de lumière, de voûtes et de vallées, d’échanges avec les hommes et les choses, de lectures de livres, de nous-mêmes et du monde, de quelques rosiers et d’un désert à portée de la main ; mais aussi du rire et des larmes des enfants qu’on regarde grandir, des heures et des malheurs d'une maisonnée bourdonnante d'objets, de bêtes et de passants, de la compagnie des malades et du lent apprentissage de l'écoute de l'autre, de la joie et des difficultés de vivre, des conversations nocturnes sur la terrasse près du jasmin face à la crête judéenne drapée de noir, la résonance lointaine des mots dans la nuit, contrastant avec la proximité troublante des étoiles et de la pensée de l'infini -, c’est tout cela pour moi, et tant d’autres choses encore, Jérusalem. |
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Arabie heureuse
et autres journaux de voyages Deyrolle – Verdier, 156 pages, 1997 |
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Égée
– Judée Gallimard, collection Poésie, 216 pages, 1993 |
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Sol
absolu Gallimard, collection Poésie, 256 pages, 1982 Avec un essai d'autobiographie inédit. |
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